« Journée mouvementée » - Audrey -

S

amedi. 17

h

15

J

une était entrain de lire un magazine trouvé dans la salle de repos, enfin elle l’avait volé mais June le faisait tout le temps de toute façon alors pourquoi changer ? C’était un magazine sur les « people », le truc que June s’en fouttait totalement mais vu qu’il n’y avait que ça à lire, ça pouvait faire l’affaire. June parcourait les pages. Super, une de ces filles de riche avait accouché d’une future fille – à – papa. June avait fini les cours depuis une heure environ, pour une fois, elle n’avait pas eu d’heures de colle. Elle avait presque était « calme » aujourd’hui. Pourquoi ? Tout simplement parce que le jour de la mort de son père se rapprochait et elle était incroyablement calme en cette période, elle pleurait presque toutes les nuits et heureusement seule Audrey, sa meilleure amie était au courant car elle partageait sa chambre avec elle. Elle lit la dernière page du magazine et le jeta à côté de la poubelle puis elle vit la porte s’ouvrir et regarda Audrey entrait dans la chambre. June fit un faible sourire, Audrey était l’une des seules personnes qu’elle supportait dans cet horrible internat. Elle et un autre mec. Sinon, elle ne connaissait pas vraiment les autres personnes et ne voulait pas les connaître. June est toujours sur la défensive depuis la mort de son père. Elle ne fait confiance qu’à ceux qu’elle aime et qui à peu près le même caractère qu’elle. Audrey et June ont pratiquement le même caractère, c’est pour ça qu’elles s’entendent si bien. June ne sait pas comment elle aurait fait si Audrey n’avait pas été aussi dans cet internat, elle n’aurait jamais tenu car oui, la jeune Matthews n’aimait pas du tout cet endroit. Dire qu’elle est venue juste parce qu’elle a tué son chien. Non mais franchement, c’était n’importe quoi. June détestait sa mère.

L

a journée de June avait très éprouvante, la première partie de la journée avait été comme d’habitude. Ses deux heures de cours était très chiants, pour pas changer mais à dix heures, une surveillante lui remis une lettre, venant de sa mère, lorsqu’elle vit qu’elle était de sa mère, elle coura dans sa chambre. Elle s’assit son lit et pendant trente minutes, elle regarda la lettre sans l’ouvrir. Elle était censée aller en cours mais au diable les cours, sa mère lui avait écrit, même si elle savait ce qu’elle allait lui écrire, elle ne voulait pas l’ouvrir en cours et ne plus pouvoir arrêter de pleurer car dès qu’on parlait de son père ou qu’elle entendait le mot « père » elle devait se retenir de pleurer. En temps normal, June n’est pas vraiment sensible mais dès que ça touchait à son père, la jeune Matthews était plus sensible qu’une femme enceinte en pleine crise d’hormones. Avant qu’il meurt, June était vraiment très proche de son père mais maintenant, il était mort. C’est fini le temps où ils s’amusaient ensemble, où ils riaient et où il lui racontait une histoire tous les soirs pour que la jeune June s’endorme. June regrettait ce temps là, quand son père était en vie mais elle ne pouvait rien n’y changeait, il était mort…

A

près trente minutes, June se décida enfin à ouvrir cette lettre, elle n’avait même pas commencer à l’ouvrir qu’elle sentit déjà les larmes lui montaient aux yeux. Et puis merde, elle était seule, elle pouvait se lâcher. Elle ne se retenait pas, elle laissa ses larmes glissées le long de ses joues, elle relut cette lettre trois fois avant de fondre en larmes, sa mère lui demandait si elle voulait sortir de l’internat pour « fêter » les sept ans de la mort de son père et elle lui parlait de sa vie, que c’était vide sans sa fille mais ça, June s’en contre – fichait, sa mère pouvait bien lui dire ce qu’elle voulait, elle ne reviendra pas, même si elle en avait le choix, chez sa mère. Sa mère lui parlait encore et encore de son père. Quelle conne, elle voulait encore faire plus pleurer sa fille ? Après l’avoir relut cinq fois, elle la mit en boule et la jeta dans la poubelle. Elle revient en cours l’après-midi, les yeux rouges car elle avait continué à pleurer après avoir jeter la lettre de sa mère. Elle avait sauté le repas de midi, elle n’avait pas faim. Trois heures de cours, elle pouvait tenir ?

J

une regarda Audrey entrait dans leur chambre, elle souriait, elle devait avoir passé une bonne journée. June ne dit rien pour le moment, elle était couchée sur son lit, perdue dans ses pensées. La jeune Matthews se redressa, elle regarda Audrey, elle lui adressa un petit sourire. June lui demanda d’une petite voix :

« Salut. Comment ça va ? Ta journée s’est bien passée ? »

» Audrey Standford